
Le bâtiment industriel de Sofragraf vit au rythme des millions de clous et agrafes qui sortent chaque jour de ses machines. L’entreprise, représentante française du groupe Van Aerden a poussé en 2001 autour d’anciens locaux de Seb pour devenir aujourd’hui un géant à l’échelle internationale. Sofragraf existe depuis 1956 et se trouvait auparavant au Syndicat. Elle compte 125 salariés en 2017 à Saint-Amé et ses dirigeants se félicitent de leur travail avec le secteur automobile. « Nous sommes dans une phase de gain de parts de marché dans l’automobile mais on essaie d’asseoir nos positions sur ce créneau », lâche Xavier Margain, directeur général adjoint de la holding. Que fabrique Sofragraf exactement ? « Nous faisons des agrafes, des clous et montons des machines spéciales pour fabriquer des palettes, des ceintures de caisses de vin en bois ou des montages d’agrafeuses », répond en détail Olivier Naulin, le directeur industriel. Dans l’usine, les chaînes de production sont courtes, partant d’une bobine de matière première jusqu’au produit fini. « Il sort 350 millions d’agrafes et 30 millions de clous chaque mois. Notre produit phare est l’agrafe pour l’automobile, 70 millions par mois. Le but est de passer le milliard de ventes avec les équipementiers », confie Olivier Naulin. Des chiffres vertigineux témoins de la bonne santé de la société.
Une entreprise plus verte
Pour commercialiser ses produits auprès des professionnels (aucune vente aux particuliers), Sofragraf a même lancé sa marque, Aerfast. On aperçoit le nom à droite à gauche, sur des boîtes fermées par les ouvriers du site. L’usine fourmille encore de salariés, l’automatisation n’étant limitée qu’aux tâches les plus laborieuses. « Nous agissons aussi pour le bien-être de chacun », précise Xavier Margain. Dernier exemple en date, la rénovation à grande échelle des locaux les plus anciens pour près de 3 millions d’euros. Plus bientôt du nouveau mobiliser pour répondre aux attentes de chacun.
« Les travaux se passent en trois phases et fin 2018, le chantier sera terminé. Nous avons voulu nous inscrire dans une démarche environnementale avec des espaces verts, des véhicules électriques et la possibilité d’installer des panneaux solaires », explique Oliver Naulin. Un souhait qui devenait nécessaire et qui devrait « améliorer l’image de l’entreprise ».
Source: http://www.vosgesmatin.fr/edition-de-remiremont/2017/09/12/sofragraf-un-leader-qui-soigne-son-image